Les photographies d’Hervé Ronné, aussi narratives que poétiques, célèbrent la vie de ces femmes et hommes qui firent la fortune du pays de Morlaix, met en lumière les paysages marqués par l’activité linière et rend hommage à ceux qui travaillent le lin encore de nos jours.
6 décembre 2025 17 h 30 min au 2 mai 2026 18 h 30 min
Cette exposition, la première depuis 2017, est une
invitation au voyage dans les collections du Musée
des Jacobins. Le choix des trésors s’est imposé de
lui-même, né du plaisir de retrouver un ensemble
éclectique et représentatif de la politique
d’acquisition menée depuis l’ouverture du musée
en 1887. L’envie était aussi de proposer, pour
chaque grande thématique, un regard croisé entre
les Beaux-arts, l’ethnographie locale (collection
Jacques Burel), les objets extra-européens —
notamment d’Océanie —, l’égyptologie et
l’archéologie. Les collections dialoguent et se
rencontrent au fil de cinq chapitres : croyances,
l’ailleurs, le souffle du vent, figures, Belle-Île.
La transversalité des collections du musée se prête
pleinement à ce type de présentation, qui met en
avant un thème par une multiplicité de regards.
Cette approche polysémique facilite l’accès aux
œuvres et aux objets pour un large public.
L’équipe du musée a souhaité mettre en avant la diversité de la collection, la manière
dont elle s’est constituée et continue de s’enrichir, ainsi que le travail de restauration et
de recherche mené pendant la fermeture du musée.
La construction d’une collection de musée est un thème en soi. Elle est souvent le fruit
d’opportunités, de rencontres, de dons et de legs, mais aussi des choix des
conservateurs successifs. Cette déambulation parmi les œuvres — certaines
présentes depuis 1886, d’autres entrées plus récemment — montre comment s’élabore
une politique raisonnée d’acquisition. Les recherches menées ont permis de mieux
comprendre l’arrivée au musée d’objets provenant parfois de contrées lointaines.
Entre ruptures et continuités dans l’histoire de l’art, dans la salle d’exposition, le
rapprochement de certaines œuvres peut étonner, invite au dialogue, interroge les
pratiques des artistes ou met en lumière la continuité de traitement chez des peintres
de générations différentes : Claude Monet, Pluie à Belle-Île (1886) dialoguant avec
Alain Clément, Sans titre, Belle-Île (années 1970) ; Achille Granchy-Taylor, Les paysans-
sardiniers, mis en regard avec Pierre de Belay, Marins à Concarneau (1940-1950).
Cette exposition met en exergue le travail conduit pour conserver, enrichir et valoriser
une collection labellisée « Musée de France ». Sont notamment présentées des œuvres
restaurées ou acquises récemment : William Wyld, Canal à Venise ; Langetti, Jonas et
la baleine ; ainsi que trois œuvres de Charles de Kergariou, dit Kerga, acquises avec
l’aide du FRAM, du mécénat privé et des Amis du musée. La recherche est également
mise en avant avec la présentation d’un tableau attribué à Théodore Géricault. Les
visiteurs peuvent aussi découvrir les œuvres en audio grâce aux « Histoires d’œuvres »
accessibles via des QR codes.L’exposition inaugurale
«
15 juin 2024 10 h 00 min au 30 septembre 2024 17 h 30 min
À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Yan‘ Dargent (Saint-Servais, 1824 – Paris, 1899), le musée de Morlaix expose les œuvres de sa collection. Peintre et illustrateur breton autodidacte né à Saint-Servais, Yan’Dargent est un artiste prolifique qui exposera au Salon de 1851 à 1898. Artiste de son siècle, il en adoptera presque tous les genres, du paysage au portrait en passant par la peinture
religieuse. L’exposition met en évidence les dessins, rarement montrés, de La Divine Comédie de Dante qu’il illustre en 1879. Cette exposition participe au parcours Sur les pas de Yan‘Dargent, organisé par le musée de Saint-Servais.
Il y a bientôt quarante ans, à la demande de l’association E Tal Montroulez, le photographe Alain Le Nouail embarque pour rendre compte de la culture maritime en baie de Morlaix.
Sur un chaland comme un coquillier, sur un sablier ou un palangrier, mais aussi à terre, sur les parcs ostréicoles comme en chantier naval, il choisit de fixer les gestes des travailleurs de la mer.
Voulu exhaustif, ce travail documentaire se révèle dans le jeu noir et blanc des masses et des lignes perçu par l’œil photographique, souvent à la frontière des gris.
Conformément au souhait de son auteur, ce reportage s’impose aujourd’hui comme un patrimoine iconographique. A ce titre, il fait partie du fonds photographique du musée de Morlaix, classé dans le volet consacré à « la vie des hommes et des femmes sur le territoire ».
Exposition ouverte du 28 juin au 2 octobre 2021, entrée libre aux horaires d’ouverture de la maison Penanault (https://www.morlaix-communaute.bzh/Visiter-Sortir/La-Maison-Penanault/La-maison-Penanault)