« Clémenceau et l’art moderne »
Plus connu comme parlementaire, ministre, président du Conseil, journaliste ou même écrivain, Georges Clemenceau fut aussi amateur d’art, collectionneur, critique, mécène et « faiseur de musées ». Cette conférence est l’occasion d’évoquer la profonde amitié qui le lia au Morlaisien Gustave Geffroy qui joua un rôle crucial auprès de l’homme d’Etat en l’introduisant dans le milieu artistique de son temps et en l’initiant à l’art moderne. Homme de combat et de conviction, Georges Clemenceau s’érigea ainsi peu à peu en défenseur des plus grands artistes de son temps, tels Manet, Maillol, Rodin ou Whistler. A la fin de sa vie, le Père la Victoire noua une profonde amitié avec Claude Monet. En encourageant ce dernier à achever les panneaux des Nymphéas pour le musée de l’Orangerie, il fut le principal artisan de ce chef-d’œuvre que le peintre avait souhaité offrir à la France au lendemain de l’Armistice. Ce regard inédit sur le Tigre révèle donc une facette peu connue du personnage, être sensible, amoureux de la nature, de l’art de son temps et de l’impressionnisme en particulier.